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The life of midwife

Voici mon blog, il pour objectif de faire connaître mon métier de sophrologue, mais aussi celui de sage-femme. Beaucoup de gens ont entendu parler de ces deux métiers mais de nombreuses personnes ont une vision un peu éronée de ces activités. C'est donc tout l'interet de ce blog. Au travers d'anécdotes rencontrées dans mon métier, je vous ferai part de mon savoir autour des thèmes de la sophrologie, de l'obstétrique, de la gynécologie, de la pédiatrie et bien d'autres encore. N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires ou de vos questions. Merci d'avance.

Les visites à domicile de sage-femme

Par Le 2021-01-21

Dans mon activité de sage-femme je fais beaucoup de visites à domicile. C’est une activité que j’adore! Je suis beaucoup de grossesses pathologiques nécessitant une surveillance particulière. J’accompagne aussi les couples dans les tout premiers moments avec leur bébé. Je m’immisce dans le quotidien des gens et dans leur intimité c’est un travail très enrichissant nécessitant respect et bienveillance.

Les situations ne sont pas toujours idylliques et j’essaie à mon niveau d’apporter aux femmes et aux couples que j’accompagne mon aide et mes conseils. Exerçant dans le 93 je suis souvent confronté à des situations de grande précarité, avec les réseaux de Pmi et les services sociaux nous tentons de soutenir et d’aider ces familles. C’est un travail parfois frustrant car nous sommes souvent confrontés à des problématiques de logements ou de moyens mais notre travail est essentiel pour dépister des situations pathologiques ou de grandes vulnérabilités psychologiques ou sociales !!!

 

Pour résumer un(e) sage-femme peut faire des visites à domicile dans différentes situations:

 

➡️ la surveillance de grossesses pathologiques ( diabète gestationnel, hypertension artérielle, retard de croissance, menace d’accouchement prématuré...) sur prescription médicale.

 

➡️ lors du retour à la maison après la naissance du bébé. Ces visites sans besoin de prescription médicale sont pris en charge pendant les 12 jours après la naissance du bébé. Certaines maternités organisent ce suivi pour leurs patientes et en cas de sorties précoces dans le cadre du projet Prado.

Cependant si ce n’est pas le cas sachez que vous pouvez contacter un(e) sage-femme directement dès votre sortie de l’hôpital.

 

➡️Certain(e) sages-femmes pratiquent d’autres activités moins répandues (rééducation du périnée, préparation à l’accouchement...)

 

Toutes les sages-femmes ne font pas obligatoirement de visites à domicile donc mieux vaut se renseigner au préalable en contactant directement les sages-femmes de votre secteur.

J'aime mon gynécolgue mais j'adore mon sage-femme!

Par Le 2012-03-01

Beaucoup de personnes connaissent la profession de sage-femme mais beaucoup ont une vision un peu erronée de la profession. La plupart des gens qui n’ont jamais eu affaire à une sage-femme pensent à une bonne femme avec une coiffe sur la tête et un bébé dans les bras en train d’exécuter les ordres d’un vieux gynéco un peu mégalo. Moi aussi la première fois que j’ai entendu parler de la profession quand j’étais en médecine je me suis dit que j’aimais biens les bébés et que l'exercice de cette profession pourrait être intéressante. 1ere erreur car les personnes qui s’occupent des bébés dans une maternité sont le plus souvent des infirmières puéricultrices ou des auxiliaires de puéricultures. Les sages-femmes sont les personnes qui s’occupent le plus souvent des futures mamans et des mamans. Vous en tant que français et française avez de la chance car les sages-femmes en France sont parmi les plus compétentes au monde. En France les sages-femmes ont les compétences pour suivre et prendre en charge les grossesses, les accouchements et les suites de couches des patientes dont le déroulement est normal. Ce qui veut dire qu’en clair les sages-femmes françaises peuvent faire les consultations de suivi de grossesses physiologiques. Elles peuvent donc effectuer une déclaration de grossesse, prescrire des examens ou des médicaments à des patientes dont la grossesse se passe normalement. Elles sont capables de faire des accouchements. Elles sont ensuite à même de surveiller qu’il n’y ait pas de complications dans la période qui suit l’accouchement, le post-partum, pour les mamans et les bébés et même de leur prescrire leur moyens de contraception. Dés qu’il apparaît une complication pendant la grossesse (diabète, hypertension artérielle, menace d’accouchement prématuré ou autres) ou l’accouchement (césarienne ou forceps) ce sont les médecins gynécologues qui prennent le relais en collaboration avec les sages-femmes. Alors pourquoi me direz-vous la plupart des patientes font suivre leur grossesse physiologique par des gynécologues ? Pourquoi des gynécologues accouchent-ils des patientes dont l’accouchement est normal ? C’est la question que je me suis posé quand j’ai commencé mes études et la réponse que j’ai trouvée n’a pas de fondement médical mais plutôt financier. Les médecins font plus de 10 ans d’études. Ce sont des spécialistes de la pathologie. On va voir des médecins lorsque l’on est malade sauf lorsque l’on est enceinte ou que l’on vient d’accoucher et que l’on ammene son nouveau-né au pédiatre. Les gynécologues suivent la grande majorité des grossesses physiologiques et font beaucoup d’accouchements normaux alors qu’ils devraient suivre tout simplement les grossesses pathologiques et faire de même pour les accouchements. La sécurité sociale rembourse donc des consultations et des accouchements de spécialistes, actes beaucoup plus chers que s’ils étaient effectués par des sages-femmes. Je vois très bien ce que vous vous dites. Vous trouvez plus rassurant de faire suivre votre grossesse ou de vous faire accoucher par un médecin car celui-ci est forcement plus compétent. J’aimerais être d’accord avec vous mais croyez-moi si je vous dis qu’une sage-femme est tout à fait capable de suivre une grossesse physiologique et de réaliser un accouchement. Moi pour ma part j’ai 5 ans d’exercices et j’ai du effectuer plusieurs milliers d’accouchements. Dans les différentes maternités où j'ai exercé j'ai fait aussi de nombreuses consultations et même en cas de situations pathologiques on sait comment réagir. Croyez –moi si je vous dis que la qualité d’une consultation n’est pas liée au prix de celle-ci. J’ai vu au cours de mon expérience des gynécologues dont les consultations étaient hors de prix et qui pratiquaient des dépassements d’honoraires outranciers et dont les compétences n’étaient pas à la hauteur. J’ai un devoir de réserve et je n’en dirai donc pas plus mais de telles pratiques existent malheureusement. Je voudrais juste éclaircir encore un point, si vous décidez de vous faire accoucher par votre gynécologue ce qui est tout à fait légitime, car un accouchement est un événement stressant, il est donc tout à fait compréhensible de vouloir qu’une personne connue s’occupe de vous à ce moment-là. Raison de plus si cette personne vous a suivi pendant neuf mois. Or un travail dure une dizaine d’heures et la personne qui va s’occuper de vous pendant ce moment crucial ne sera pas votre gynéco mais la sage-femme de garde en salle d’accouchement à ce moment-là. Ce sera cette sage-femme qui surveillera le bon déroulement du travail et qui vous épaulera et vous réconfortera dans cette épreuve. Ce sera elle qui vous expliquera la suite des évènements à venir et qui répondra à vos questions ou apaisera vos angoisses. Mais alors où est votre gynéco qui vous a promis d’être présent à l’accouchement moyennant généralement un dépassement d’honoraire substantiel. Et bien il vaque à ses occupations ou bien il dort si c’est la nuit. Il se présente lorsque vous êtes sur le point d’accoucher c’est-à-dire lors de la dernière demi-heure d’un travail qui a duré plusieurs heures. Maintenant que vous savez ça libre à vous de vous faire accoucher par votre gynéco mais sachez que ce n’est pas lui qui vous épaulera pendant cette épreuve. Mais les choses sont en train d’évoluer et vu que les médecins gynécologues sont de moins en moins nombreux nous, les sages-femmes, reprenons ce qui nous appartient de plein droit à savoir le suivi de grossesses et les accouchements physiologiques. C’est pour ça que maintenant il n’est pas rare de voir des sages-femmes suivrent des grossesses, faire des échographies et faire des accouchements même dans les structures privées, ce qui étaient plutôt rares jusqu’à présent. Comme dans toute période de transition, on voit des énormités. Par exemple dans certaines structures privées ça nous arrivent de faire coter des accouchements avec certaines fois des dépassement d’honoraires pour les gynécologues alors que ce sont les sages-femmes qui ont fait ces mêmes accouchements. No comment…

Je milite donc pour un suivi global de la grossesse. Je suis installé en libéral en partenariat avec une maternité. Je réalise le suivi de grossesse de mes patientes pendant neuf mois. Je leur fais aussi la préparation à l’accouchement où je leur enseigne des techniques de sophrologie pour qu’elles puissent vivre leur grossesse pleinement et en harmonie. Je leur apprend des techniques pour mieux gérer leur douleur pour que le travail soit mieux vécu et plus rapide et je les accouche. A la sortie de la maternité je vais les voir à leur domicile afin de m’assurer que le retour à la maison avec ce nouveau bébé se passe dans les meilleures conditions. Que rêver de mieux ? Malheureusement les maternités qui acceptent que des sages-femmes libérales viennent faire des accouchements dans leurs locaux sont trop rares. Pourquoi me direz-vous je pense qu’après cet article vous avez votre réponse. Loin de moi l’envie de jeter le discrédit sur toute une profession. On a besoin de gynécologues, j’en ai rencontré d’extraordinaires mais ces gens excellent dans leur domaine de compétence à savoir les situations pathologiques. J’espère ne pas trop me faire tirer les oreilles après cet article mais j’avais envie de rétablir certaines vérités. La grossesse a été ces dernières années trop considérer comme une pathologie d'ou le suivi de vos grossesses par des médecins spécialistes mais finissons-en avec tout ça et arrêtons de considérer la grossesse comme une maladie, source de stress et d'anxiétés pour les futures mamans. De nombreuses initiatives se développent un peu partout en France: des projets de maisons de naissances, des espaces physiologiques gérés par des sages-femmes dans des maternités... Et n’oubliez pas ce n’est que grâce à votre soutien que les choses évolueront.

Un sage-femme!? Quelle drôle d'idée!

Par Le 2012-03-01

La question qui vient ensuite est pourquoi avoir voulu faire ce métier ? Très bonne question que l’on me pose souvent. En fait c’est assez simple comme histoire. Après mon bac, je suis entré en faculté de médecine. Pas vraiment par vocation mais plutôt par pragmatisme. J’ai vite été surpris par la difficulté des études. Je me suis rapidement rendu compte que je voulais exercer dans la santé mais pas en tant que médecin. Etudes trop longues et trop complexes. Je ne voulais pas avoir 30 ans et être toujours étudiant. J’exagère un peu, mais pas tellement… J’étais plus attiré par le métier d’infirmier. Un métier plus au contact des patients et avec une dimension technique qui me séduisait. Mais j’étais déjà engagé en médecine donc j’ai décidé d’aller jusqu’au bout. A cette époque, en 1ère année de médecine (PCEM1) on avait la possibilité en fonction de nos notes, d’intégrer en plus de la faculté de médecine, la faculté d’odontologie, l’école de kiné et celle de sage-femme pour la 1ère fois. A cette période, j’étais plutôt attiré par le métier de chirurgien dentiste. En parlant de titre, celui-là il claque ! J’avouais aussi être intéressé par le métier de sage-femme. Après les résultats de mes examens, j’ai eu la possibilité d’entrer en école de sage-femme. Ce n’était pas vraiment mon 1er choix mais j’y suis entré avec enthousiasme et également un peu de naïveté. C’est depuis cette époque que l’on a vue beaucoup plus de garçons en école de sage-femme. Des gars comme moi qui n’avaient pas forcement pensé à faire ce métier mais qui ont décidé de tenter l’aventure. Les hommes ont été autorisés à faire ces études à partir 1982. Année de ma naissance. Un signe ? Peut-être. Grâce au recrutement en école de sage-femme par la PCEM1, il y a environ entre 10 à 15% de garçons par promotion. Avant cela, il faut bien avouer que les garçons étaient très rares. Je me rappellerai toujours l’accueil du seul étudiant sage-femme lors de notre 1er jour à l’école de Marseille. Quand il a vu arriver 4 mecs il avait l’air très heureux et… soulagé car il était plutôt isolé jusqu’à présent. Il faut dire que lorsque je me suis retrouvé debout sur une table à devoir me présenter devant une centaine d’étudiantes sage-femme, qui me demandaient combien je pesais à la naissance, j’ai failli m’évanouir ! L’école de sage-femme dure 4 ans avec un cycle de 3 semaines de stage pour une semaine de cours. Donc des études très tournées vers le pratique. Laissez-moi vous dire que j’ai vite effectué mon 1er accouchement. Le métier de sage-femme est, avec les médecins et les dentistes, une des trois professions médicales avec des responsabilités et une autonomie professionnelle accrues, ainsi qu’un pouvoir de prescription étendu. Lorsque que j’ai appris la nouvelle à mes parents, ils ont été eux aussi très enthousiastes. Ils ont toujours fait preuve d’une grande tolérance. Ma mère y a vu un tour du destin. Ca lui a fait penser à sa grossesse lorsqu’elle m’attendait. Car il faut bien dire que quand on parle de sage-femme à une maman et je parle pour toutes les mamans, elles ne peuvent s’empêcher de penser à leur accouchement. Ca aussi je m’y suis habitué ! En l’occurrence le pronostic de la grossesse de ma mère était très réservé. Elle avait un placenta prævia. C’est à dire un placenta recouvrant le col. Le placenta est un ensemble de villosité et de vaisseaux sanguins permettant les échanges de nutriments et d’oxygène entre le fœtus et la mère. Il est normalement inséré dans le fond de l’utérus. Avec ce type de placenta la moindre contraction peut provoquer des saignements. Ma mère avait rapidement eu des saignements. Elle a été hospitalisée plus de 6 mois pendant sa grossesse, complètement alitée, pour éviter les saignements et retarder le plus possible l’échéance de la grossesse. Pendant 6 mois les sage-femmes ont eu le temps de bien s’occuper de moi. Peut-être un peu trop ? Maintenant c’est mon tour ! Vers le 8ème mois ma mère a eu une violente hémorragie. Elle a eu une césarienne en urgence et j’ai du, à cause d’une naissance difficile, être transféré rapidement en néonatalogie dans un autre hôpital. Mon père a du choisir un prénom à la hâte. Ils devaient m’appeler Aurélie. Vraisemblablement il y avait une erreur sur le sexe. Il a décidé de m’appeler Fabien en mémoire de sa femme (fabienne) car il pensait qu’elle allait mourir. Emouvant, non ? Tout ça pour dire qu’on reproche souvent aux arrivés de médecine de na pas avoir eu de vocation de sage-femme. C’est mon cas, mais je me sens épanoui dans ce métier et je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il y a un joli coup du destin derrière tout ça.

 

J’en profite pour passer un bonjour à tout mes collègues sages-femmes : Max, David, Gilles, Medhi, Paul, les tahitiens et tous les autres que j’ai rencontré ou pas

Tu fais quoi dans la vie ? Je suis parturologue

Par Le 2012-03-01

Je suis un homme sage-femme ou encore un maïeuticien ou un sage-femme tout simplement. On peut encore citer bien d’autres termes comme accoucheur, obstétricien et non pas docteur en obstétrique car si on s’attache au sens littéral du terme, un obstétricien est un personnel spécialisé en obstétrique, ce que nous sommes. Mais il est vrai que ce terme est utilisé pour les médecins. J’en ai un autre, celui-là on me l’a cité dans une soirée entre amis : parturologue. Un peu pompeux me direz-vous, je suis assez d’accord avec vous. Ce terme découle de parturiente qui désigne la femme qui va accoucher. Une primipare est une femme qui accouche pour la 1ère fois et une multipare est une femme qui a accouché plusieurs fois. A ma connaissance maïeuticien est le terme choisi par l’académie française pour désigner les sages-femmes de sexe masculin. Il est de la même famille que le mot maïeutique qui désigne « l’art d’accoucher les idées». On est donc passé au sens figuré. Il était employé par Socrate dont la mère était sage-femme. Mais ce terme, à ma connaissance, n’est pas reconnu par le conseil de l’ordre des sages-femmes. On s’en tiendra donc à un sage-femme ou un homme sage-femme. Mais alors pourquoi ne pas dire un sage-homme ? C’est une excellente question que l’on me pose à peu prés 10 fois par jour. Tout simplement parce que d’un point de vue littéral, un ou une sage-femme est la personne qui possède un savoir, une sagesse sur les femmes. Et non pas une femme qui possède un savoir, une sagesse… Car ça tout le monde sait que c’est impossible surtout si elle est blonde. Je plaisante. Reprenons, on me désigne donc sous le nom d’un sage-femme. Je vous l’accorde, ça ne fait pas très viril. Mais à quoi bon s’attacher au titre, tout cela est un peu superficiel, vous ne trouvez pas ? C’est notre société qui veut ça. Ca me rappelle la soirée ou j’ai entendu pour la 1ère fois ce terme de parturologue. Un mec que je ne connaissais pas me demande ce que je fais, je lui réponds que je suis sage-femme. Il me répond en me regardant d’un air moqueur qu’il ne comprend pas pourquoi on continu à vous appeler comme ça. Il continu en me disant que ça fait mieux dans une conversation de se présenter en tant que maïeuticien ou encore mieux me dit-il en tant que parturologue… Ca, ça le fait ! Me dit-il. Il me dit qu'il n’aurait jamais exercé cette profession pour se faire ensuite appelé sage-femme. Moi un peu vexé, je lui réponds que j’espère bien qu’ils ne vont pas toucher à ce terme car certes il fait un peu féminin, mais il a une histoire. Tout le monde sait à quoi se référer quand on parle de sage-femme ce qui n’est pas le cas de maïeuticien ou de parturologue. Je lui ai donc dit que ce terme était en fait une barrière qui empêcherait les crétins comme lui de faire cette formation. Bon j'avoue à 20 ans j'avais un peu de mal à assumer car il faut bien l’avouer on n’exerce pas cette profession pour le titre. S'il y a bien une profession que l’on ne peut pas exercer sans une forte motivation c’est bien celui de sage-femme. Mais après, c'est un métier très enrichissant d'un point de vue professionnel mais aussi humainement. Ce mec était pompier, c’est vrai que ça fait rêver dans l’inconscient collectif mais il faut bien avouer que ce terme est plutôt moche. Vous ne trouvez pas ? Bref, je conclurai en disant que même si notre société est de plus en plus superficielle, il faudrait moins s’attacher au titre car le plus important étant de s’épanouir pleinement dans son métier mais aussi dans sa vie privée.